23/08/2012

Les jeunes et les transports dans les espaces ruraux

Il est souvent difficile pour les jeunes des campagnes d'avoir accès aux transports. Cette étude, réalisée par Pamela Storey et Julai Brannen de l’unité de recherche De Thomas Coram de l’Institut de l’Education, analyse la façon dont les jeunes vivent cette situation au quotidien. Trois échantillons représentatifs de jeunes âgés entre 15 et 24 ans originaires du Sud de l’Angleterre ont été étudiés. Certains résultats de leur étude montrent que les jeunes ont besoin des transports pour accéder à l’éducation et avoir un travail, et dans une certaine mesure, pour maintenir un lien social.

une accessibilité limitée dans les régions de montagne?



Dans les espaces ruraux, la plupart de l’éducation secondaire et le collège sont situés en ville: par conséquent, étudier après 16 ans nécessite de devoir faire un trajet important entre l’école et la maison.

Les jeunes qui quittent l’école à 16 ans sont sévèrement handicapés pour trouver du travail ou un apprentissage. En tant que nouveaux venus sur le marché du travail, ils trouvent souvent des employeurs réticents à négocier des horaires flexibles correspondants aux horaires des transports publics souvent quasi inexistants. Ils dépendent de leurs parents, de leurs amis ou de leurs employeurs pour les amener à l’heure au travail.

Pour la plupart des jeunes, l’utilisation des transports publics est limitée au bus scolaire. Près d’un quart des trajets sont réalisés à pied ou à vélo. Ces deux méthodes ont l’avantage de ne pas nécessiter l’intervention des parents. 

Lorsqu’ils atteignent l’âge de 17 ans, beaucoup ont déjà expérimenté la difficulté et l’inconvénient des transports. Par conséquent, ils apprennent à conduire dès qu’ils le peuvent. Conduire est perçu comme le moyen d’accéder à la liberté et de prendre en charge sa vie, la solution pour ne plus être dépendant des parents. Certains sont réticents à conduire car ils se sentent concernés par l’impact de la voiture sur l’environnement. Mais ils considèrent que leur situation ne leur laisse pas le choix : soit ils ont leur propre moyen de transport, soit ils partent en ville.
 
Source: site web de la fondation Joseph Rowntree  


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